Le Grand Sud : étape 5 – la région des Fiords

Nous sommes arrivés dans la région des fjords mardi. Nous avons trouvé un camping très sympa à Manapouri, au bord du lac du même nom. C’est le meilleur camping depuis que nous avons débuté notre tour. D’un style vintage authentique, il est tenu par une vieille dame qui visiblement aime son métier. Nous avons planté la tente dans un bosquet. Les enfants ont apprécié les jeux, les vieilles voitures, camions, tracteurs qui décorent le lieu. Le must était la salle de jeu avec de vieux jeux d’arcade, tels que flipper, jeu vidéos etc, que nous avons tous pu essayer moyennant quelques piécettes! 

Ce camping était notre base arrière pour aller à l’assaut du fjord Milford. Nous sommes partis très tôt le lendemain matin, car nous avions deux heures de route pour gagner Milford. Le lever de soleil sur les montagnes environnantes était magnifique. Nous avons embarqué à 9 heures pour un tour de deux heures dans le fjord. Nous avons eu de la chance car le temps était très beau pour l’endroit, habituellement pluvieux. On a même pu observer un coin de ciel bleu! Les paysages sont à couper le souffle: masses d’eaux calmes entourées de montagnes tombant en falaises, rivières suspendues, cascades, végétation luxuriante, nuages cotonneux accrochés aux pentes. On s’en est mis plein les yeux. Sur le bateau nous avons rencontré une famille ayant fait Bruxelles – Japon, en camion aménagé, avec leurs quatre enfants. Une belle histoire, originale. Nous-mêmes, et nos enfants respectifs ont bien sympathisé le temps de la traversée. Puis chacun est reparti de son côté.

Le Grand Sud : étape 3 – Haast

Finalement, nous avons prolongé notre séjour sur la côte ouest d’un jour. En quittant Fox Glacier vendredi, nous avons continué la route vers le sud. Nous avons fait un arrêt au niveau du lac Moreraki et avons rejoint à pied, après une marche de trois quart d’heure dans la forêt tropicale, la plage de Monro. Cette plage difficile d’accès est sauvage et magnifique. Un vrai petit coin de paradis. Elle abrite régulièrement une colonie de pingouins et nous avons eu la chance d’en observer un.


Après le pique nique et une baignade dans les vagues nous sommes repartis. Nous avons passé la nuit à Haast où nous nous sommes fait dévorer par des hordes de moustiques et mouches de sable. Nous avons rencontré une famille française qui fait le tour du monde et les enfants se sont bien amusés entre eux. C’est reposant de jouer et parler en français! Depuis que nous avons débuté notre tour nous avons croisé une autre famille française et un couple de Suisses faisant aussi le tour du monde. Il n’est d’ailleurs pas rare de rencontrer des personnes en un lieu puis de les retrouver le lendemain au camping ou ailleurs.
Samedi, nous avons quitté la grande route pour continuer sur la côte ouest jusqu’à la baie de Jackson. C’est un endroit reculé resté très longtemps isolé du monde. Il n’est relié à la route que depuis les années soixante. C’est un petit village de pêcheur. On y pêche notamment des langoustes. Le temps était à la pluie mais les nuages rendaient l’éclat de la mer magnifique.


Nous avons ensuite fait une halte sur la plage de Haast, longue plage, jonchée de troncs et de bois flotté laissant imaginer la violence de la mer par gros temps. Nous avons repris la grande route en direction de la passe de Haast, passage permettant de traverser la chaîne de montagne et de rejoindre le centre de l’île. Nous avons pu observer en route une cascade et une « piscine « bleue » sur le cours d’un torrent de montagne. La route serpente dans des contrées inhabitées et nous fait passer en l’espace de quelques dizaines de kilomètres d’un paysage tropical très humide à un paysage méridional sec. Le contraste est impressionnant. Les montagnes bloquent les nuages si bien que la partie est de l’île est sous un climat continental.
En continuant la descente on longe deux grands lacs d’origine glacière et on arrive à Wanaka. Nous comptons y passer deux nuits.

Le Grand Sud : étape 2 – Les glaciers

Après les Pancakes, nous avons poursuivi notre route vers le sud, le long de la côte ouest. La côte s’étend à perte de vue en une alternance de plages sauvages, de grèves et de falaises. Les plages de côte ouest sont belles mais il y a de fortes vagues et des courants.

Un peu plus loin nous sommes passés par un petit village où se trouvait autrefois une mine d’or. Nous nous sommes baignés dans un lac qui s’est formé dans le cratère de la mine et les enfants ont cherché de l’or mais en vain…

Nous sommes ensuite arrivés dans la région des glaciers et avons marché sur le sentier qui permet de s’approcher du glacier Franz Joseph. Les glaciers de cette région sont exceptionnels en ce qu’ils descendent à une altitude inférieure à 300 m. Autrefois ils passaient au milieu de la forêt tropicale. Mais le front des glaciers a fortement reculé depuis 1750. Ces glaciers descendent bas car ils bénéficient de précipitations exceptionnellement élevées, de l’ordre de 4500 mm par an, soit 4 à 5 fois plus que dans les Alpes françaises. Le sentier nous fait approcher du front du glacier mais on ne peut pas marcher dessus. Si on veut aller plus loin il faut prendre un guide ou un des nombreux hélicoptères qui font dans le ciel un ballet incessant, alors que régulièrement des panneaux nous rappellent les bons gestes pour lutter contre le réchauffement climatique. Cherchez l’erreur!

Nous avons dormi un peu plus loin dans le village de Fox Glacier. Aujourd’hui nous avons visité le Fox Glacier puis sommes allés nous promener au bord du lac Matheson, magnifique par beau temps quand l’eau est immobile et qu’elle reflète la montagne en arrière plan. Très photogénique! Nous n’avons pas pu observer cette magie mais la forêt et le lac sont cependant magnifiques.

Demain nous quittons la région. Nous ne savons pas encore pour quelle destination.

Kaikoura et ses dauphins

Le week end du 19 au 21 janvier, profitant de la présence de la mère d’Aurélie, nous sommes allés à Kaikoura, sur la côte Est, au Nord de l’île du Sud, à un peu plus de 3 heures de route de Nelson. La route était dépaysante. La végétation, plutôt tropicale dans la région de Nelson, laisse peu à peu la place à une végétation beaucoup plus rase. Les collines et les montagnes environnant Kaikoura sont arides. La côte minérale et découpée ainsi que la couleur blanche des roches contraste avec le bleu de la mer. La région a subi un fort tremblement de terre en 2016 (magnitude 7,8) qui a surélevé le sol de 70 cm! Cela a considérablement changé la physionomie de la côte. Les roches blanches que l’on voit étaient avant immergées.

Avant d’arriver à Kaikoura nous avons traversé une localité nommée Clarence! Une pause photo s’est imposée.

Kaikoura est une petite station balnéaire assez courue des touristes étrangers. On y trouve de grandes plages de galets gris très fins. Elle est connue pour ses baleines et ses dauphins que l’on peut observer de très près. C’est, paraît-il, un des meilleurs endroits dans le monde pour le faire. Une importante activité baleinière s’est développée au 19ème siècle et a perduré jusqu’au milieu du 20ème. La présence de nombreux mammifères marins s’explique par l’existence d’une fosse océanique non loin des côtes. Il subsiste également à Kaikoura une activité de pêche centrée sur les langoustes et les ormeaux. Le centre ville, récent, comme dans toutes les villes de Nouvelle-Zélande, n’a rien de rare.

Cette fois nous n’avons pas campé mais avons loué un cottage situé en front de mer, et qui s’est avéré très confortable et bien équipé. Il y avait notamment deux kayaks à disposition et nous les avons essayés pour la plus grande joie de tous!

Le lendemain nous avons pris un bateau pour aller à la rencontre de dauphins. Magnifique! Quelques images valent mieux qu’un long discours.

Le lundi avant de repartir, nous avons fait une marche sur la péninsule de Kaikoura. Le paysage rappelle la Bretagne, avec des falaises, des landes, de nombreux oiseaux.



Noël et la période des fêtes

La préparation de Noël

Cette année, nous avons mis plus de temps que d’habitude pour réaliser que Noël approchait. Début décembre, ici en NZ les jours deviennent de plus en plus longs et le climat s’adoucit. Difficile de réaliser que Noël est proche!

Nous avons installé la crèche début décembre et avons préparé notre couronne de l’Avent. Puis nous avons  réfléchi au type de sapin que nous souhaitions. Nous avons choisi un sapin différent des autres années. Même si les enfants préféraient au début rester dans les traditions. Ensuite la préparation du sapin les a bien motivés et cela a été une bonne occasion pour engager toute la famille dans le projet de. Tout d’abord, balade sur la plage pour récolter le bois, puis rangement des branches par ordre de tailles et perçage de celles-ci, enfin trouver une bonne tige pour tenir les bouts de bois! Pour terminer François-Yves a fabriqué une étoile avec les feuilles du palmier du jardin. Nous sommes fiers tous les cinq de notre beau sapin qui ne perdra pas ses aiguilles malgré la chaleur de l’été!

Noël

La journée du 24 nous avons préparé les traditionnelles truffes au chocolat ainsi que des mendiants. Nous avons également préparé le dîner du soir. En fin d’après-midi nous nous sommes parés de nos beaux habits d’été. C’est rare d’être en robe d’été ou en bermuda pour Noël.

En fin d’après-midi, nous sommes allés à la messe de Noël qui était précédée par les traditionnels chants « Carols ». C’était une très belle messe musicale. De retour à la maison nous avons partagé notre repas festif tous les cinq avec notamment les moules vertes farcies et le le traditionnel dessert Pavlova. Ce gateau à base de meringue doit son nom à une danseuse russe venue en tournée en Nouvelle Zélande dans les années 20. Nous avons tiré les crackers à deux et les avons fais claquer et avons découvert une blague et un petit cadeau à l’intérieur.

Le 25 au matin nous avons ouvert les cadeaux. Les enfants étaient très impatients et les ont découverts avec une grande joie. Ils ont profité de la journée pluvieuse pour jouer à la maison. Notre repas à midi qui devait être un barbecue s’est transformé en repas festif à la maison à cause du mauvais temps. En fin d’après-midi nous avons fait une petite sortie à la plage à côté de chez nous sans baignade malheureusement même si certains kiwis n’étaient pas découragés par le mauvais temps!

Entre Noël et le 31

L’été ayant fini par arriver juste après Noël, nous avons décidé de passer le dernier week end de 2018 dans la région des Marlborough Sounds, à French Pass où nous avons campé deux nuits. French Pass est un étroit passage entre l’île du Sud et l’île d’Urville. Elle doit son nom au navigateur français, qui fut le premier Européen à s’y engager.
Outre des paysages magnifiques et un bel endroit pour se baigner, il y avait une attraction de taille: le lieu est connu pour la pêche et de nombreux campeurs avaient leur bateau. Brieuc a passé des heures et des heures sur la plage à regarder les mises à l’eau et le retour des bateaux. Il a pu ensuite s’exercer sur son bateau Playmobil! 
Au retour nous avons fait une halte à Elaine Bay.

Le 31 et le premier

Le 31, les cours à la maison ont repris, ce qui a énervé Clarence et Léon! Mais nous allons partir plusieurs semaines en février et mars, alors ils faut prendre un peu d’avance.
Dans la soirée du 31, nous avons été invités à un repas partagé chez des voisins (Nikkie et Nathan). La soirée s’étant terminée tôt et les enfants ne voulant pas se coucher avant minuit, nous sommes allés à Nelson. Nous y avons retrouvé Isabelle, une amie belge et ses trois enfants. Nous les avons invités à venir passer le changement d’année chez nous. 
Le 1er nous étions chez nous et comme il faisait beau nous sommes allés à la plage.
Depuis que le beau temps est arrivé, nous avons délaissé le vélo et le foot pour la baignade. Les endroits ne manquent pas: nous pouvons aller nous baigner dans la piscine d’une école à 5 minutes de chez nous. Puis nous avons la plage à 10 minutes de voiture. Mais l’endroit préféré des Kiwis à cette époque est la rivière Matai, qui passe à Nelson. A quelques encablures en amont de Nelson, on trouve de gros « trous » creusés par la rivière qui constituent de belles piscines naturelles. Nous y avons pris goût!

Aurélie et FY

Farewell Spit

Depuis début novembre nous attendions que la météo nous annonce une weekend idéal pour aller à l’assaut de la pointe Nord de l’île du Sud: ce fut le weekend du 7 au 9 décembre. Pendant que les gilets jaunes mettaient la France sans dessus dessous, nous explorions les grands espaces!

Arrivés le vendredi soir, nous avons planté la tente à Puponga, dernier hameau avant la pointe. Nous avons commencé à explorer les lieux sous un magnifique coucher de soleil.

Le lendemain nous nous sommes engagés sur la pointe. Farewell spit est une langue de sable de 35 km qui protège au sud la baie de Nelson des vents et courants impétueux de l’océan pacifique situé au nord. L’endroit, exceptionnel, est préservé. C’est un lieu privilégié pour observer les oiseaux qui s’y regroupent en masse. Certains oiseaux migrateurs viennent d’Amérique ou de Russie.  Nous avons surtout vu des cygnes noirs. Plus on s’avance, plus la pointe est désertique: les pâturages cèdent la place aux aux buissons puis aux dunes.  

Une vidéo en bonus:

Le lendemain, nous sommes allés explorer la côte nord un peu plus à l’ouest. Nous sommes d’abord allés voir « Cape Farewell », la partie la plus au Nord, nommée ainsi par le navigateur Abel Tasman quand il quitta la Nouvelle Zélande après l’avoir explorée (Cape Farewell=terre d’adieu). Nous avons observé des bébés phoques.

Nous sommes ensuite allés vers la magnifique plage de Wharariki. Des paysages à couper le souffle…et un vent à écorner des bœufs! De quoi nous faire ressentir ce que doit être une tempête de sable dans le désert: le sable s’infiltre partout, on peine à avancer. On se sent bien petit face aux éléments de la nature. Nous avons réussi à pique-niquer à l’abri dans un repli de la dune mais n’avons pas pu rester sur la plage à cause du vent.

Ensuite, en repartant, nous nous sommes arrêtés à Parapara dans la Golden Bay où nous avons ramassé des coquillages qu’on appelle des pipis (!)  et qui ressemblent à des palourdes. Un régal!

Le port industriel de Nelson

Nous avons mis trois mois mais cette fois c’est bon: nous avons trouvé le port industriel! Lors de la première tentative, nous en étions resté à la marina (port de plaisance). On n’y voit de jolis bateaux mais ceux du port industriel sont plus gros, plus grandioses et cet effet était renforcé par le ciel menaçant sous lequel nous les avons vus samedi dernier.

Le port, à Nelson, c’est quelque chose. Il fait vivre beaucoup de monde dans la région. Il constitue le plus gros port de pêche de l’Australasie (Australie + Nouvelle-Zélande). Autant vous dire qu’on a du poisson frais et bon marché ici! De Nelson partent aussi pour le monde entier d’énormes volumes de troncs d’arbres, ainsi que du vin et des fruits surtout des pommes). Le port a aussi une activité de containers et on peut voir les grues de manutention depuis toute la ville. 

On ne peut pas rentrer sur les zones de manutention des containers mais nous avons pu nous approcher suffisamment près pour voir de gros bateaux. 

Voici quelques images:

Au quotidien, que faire de tout ce temps libre?

A notre arrivée à Nelson, pendant quelques jours, nous avons été bien occupés par notre installation et les premières découvertes. Puis nous avons démarré l’école à la maison avec les enfants et je me suis improvisé professeur des écoles, ce qui, mine de rien, occupe bien! Mais depuis mi octobre, les enfants vont à l’école de Nelson, et ce jusqu’à Noël. Plusieurs personnes m’ont alors posé la question: est-ce que tu ne t’ennuies pas? La réponse est non!

Pour commencer je n’ai pas coupé complètement avec mon boulot en France car je télé travaille quelques heures pour mon entreprise, au grès des demandes de mes collègues. 

Je profite aussi de cette période de calme pour me former. Je souhaite me cultiver sur l’intelligence artificielle et en particulier le traitement des données massives, ce qu’on appelle le Big Data. Je me suis donc inscrit à un MOOC (cours en ligne). Le hic c’est que c’est un peu corsé et que c’est essentiellement des maths. Je m’accroche. Cela me rappelle de vieux souvenirs plus ou moins agréables…

Et puis je lis. Je lis beaucoup. En particulier sur Wikipedia où je révise mon histoire: histoire de la Nouvelle Zélande, et de là, de la colonisation, des grandes explorations, de la France et de l’Angleterre au XVIIIème siècle, de la marine etc. C’est sans fin… et passionnant!

Pour m’aérer je fais du VTT. Un voisin m’a mis le pied à l’étrier et m’a aidé à acheter un vélo et à le remettre en état. Le VTT est le type de vélo idéal pour découvrir la Nouvelle Zélande et en particulier la région de Nelson: il n’y a pas beaucoup de routes, donc ce n’est pas top pour le vélo de route. Par contre il y a de nombreuses montagnes et les sentiers VTT sont bien indiqués. Je me régale.

A l’occasion, nous parcourons aussi les collines environnantes à pieds avec les enfants ou en famille. Dès qu’on s’élève on a une vue magnifique sur la baie de Tasman. 

Nous nous sommes (re)mis au jardinage, pour le plus grand plaisir des enfants et Brieuc notamment. Après les radis, nous venons de planter des tomates et des courgettes. 

Pour finir, je voulais profiter de cette année au bord de la mer pour m’initier à la voile. Je me suis inscrit à un cours au club de Nelson. Tous les mercredi soirs jusqu’à Noël, je pratique sur un petit dériveur. Avant de partir au long cours?

Dériveurs Topaz Uno du club

FY

Rabbit Island et Okiwi Bay

Les deux derniers dimanches ont été ensoleillés et nous en avons profité pour les passer au bord de la mer.

Le premier dimanche nous sommes allés à Rabbit Island, une presqu’île proche de Nelson connue pour sa très belle plage et ses prairies idéales pour pique niquer ou jouer avec les enfants. Au programme: balade sur la plage et en forêt, partie de foot et baignade (pour Clarence).

En photos:

Dimanche dernier nous sommes allés à Okiwi Bay, une petite anse située au Nord Est de Nelson, dans la région des Malborough Sounds. La baie est magnifique et nous étions presque seuls.

En guise d’apéro nous avons dégusté des huîtres directement sur le rocher. Excellentes!

Notre première nuit de camping

En Nouvelle Zélande, le camping semble être le le moyen privilégié pour passer ses vacances et découvrir le pays. Tous les Kiwis sont équipés et il y a de nombreux campings un peu partout, dans des cadres souvent idylliques. Il y a peu de logements de vacances en dur et les rares qui existent sont pris d’assaut pendant la haute saison. Dans les campings il y a bien parfois quelques « cabines » à louer: il s’agit de petits mobilhomes ne comprenant que des couchages. Mais là aussi il faut réserver très en avance. Alors pas le choix: nous devrons camper quand nous ferons nos tours de l’île du Sud et du Nord! Et donc il faut s’entraîner d’ici les grandes vacances, pour le plus grand plaisir des enfants !

L’occasion s’est présentée lundi dernier, le 22 octobre, qui était férié en NZ. C’était la fête du travail. La semaine précédente nous avons acheté du matériel: tente, camping gaz, matelas; et des voisins nous ont prêté ce qu’il nous manquait. Nous sommes retournés à Marahau où nous avions été le mois dernier et nous avons planté la tente au camping à la ferme « Old Mac Donald ». Dans ce camping on peut voir des lamas, des taureaux qui n’ont pas l’air commodes et des chevaux de trait. Les enfants ont bravé leur peur pour leur donner de l’herbe à manger! Mention spéciale pour Clarence!

L’après-midi nous sommes retournés sur le sentier côtier du parc Abel Tasman et nous avons pu aller un peu plus loin que la dernière fois. Toujours aussi beau!

Le lendemain, après avoir déplanté la tente nous sommes retournés à Kaiteriteri où nous avons profité de la plage. Avec l’aide de Clarence, j’ai ramassé des moules, les fameuses grosses moules vertes dont vous nous avons déjà parlé.