Kaiteriteri

Après deux semaines de pause, nous avons repris nos explorations et avons passé la journée de dimanche à Kaiteriteri, une petite baie située à une heure au nord ouest de Nelson. Cette station balnéaire est prisée des habitants de Nelson. En effet c’est une petite plage au sable fin de couleur orangée et bien abritée.

A peine arrivés, nous sommes allés nous renseigner sur les locations de kayak de mer mais nous avons finalement acheté des billets pour une traversée en bateau à destination d’un lieu accessible uniquement à pied ou en bateau, Anchorage, situé en plein cœur du parc national Abel Tasman.

Toute la famille a apprécié cette petite croisière qui nous a permis de prendre un grand bol d’air marin et d’observer quelques phoques s’amusant sur les cailloux du rivage de l’île d’Adèle. Cette île a été nommée ainsi par le célèbre explorateur français Dumont d’Urville en hommage à sa femme. Dumont d’Urville est le premier Européen a voir posé le pied en Antarctique. Lors de son périple il est passé par la Nouvelle Zélande et en a profité pour cartographier une partie de ses côtes. 

A notre arrivée sur la belle plage d’Anchorage, nous avons pique-niqué en compagnie de plusieurs mouettes gourmandes.

Toute la famille s’est baignée sauf la photographe. Puis nous avons emprunté le chemin côtier pour une petite balade.

De retour à Kaiteriteri, les enfants nous ont attirés jusqu’à une tyrolienne. Après quelques traversées, nous sommes allés ramasser des coques pour notre dîner.  

Aurélie et FY

Les Marlborough Sounds

Samedi dernier, profitant du beau temps, nous avons repris la voiture et sommes partis explorer la région au Nord Est de Nelson: les Marlborough Sounds (sound = bras de mer en français). Il s’agit d’un vaste réseau de vallées et montagnes envahies par la mer suite à l’affaissement de la plaque tectonique à cet endroit.

Sur le chemin, nous avons fait une halte à Pelorus Bridge, qui comme son nom l’indique est un pont qui surplombe la rivière Pelorus. Cinq minutes de marche depuis de parking nous amènent au bord de la rivière à l’eau cristalline où nous nous serions bien baignés si la température de l’eau n’avait pas été aussi froide. 

Nous avons poursuivi notre route jusqu’à Havelock. A notre arrivée nous avons été surpris par ce paysage très inhabituel: des montagnes immergées dans la mer. C’était très calme. Nous avons regardé les bateaux dans le port puis avons pique niqué sur la hauteur. Havelock est réputée pour sa production de moule vertes. Cette grosse moule (elle mesure environ 10 cm) n’est produite qu’en Nouvelle Zélande.  Elle est connue pour ses vertus anti-inflammatoires et est exportée dans le monde entier. Havelock est ainsi la capitale mondiale de la moule verte!

Ensuite nous avons emprunté une belle petite route étroite, Charlotte’s Queen drive, qui longe un bras de mer et mène jusqu’à Picton, ville d’où l’on peut embarquer pour rejoindre l’île du Nord.

Au retour, sous la pression des enfants, nous nous sommes arrêtés le temps de prendre un petit bain à Momorangi Bay.

Aurélie et François-Yves

Visites à Cable Bay et Marahau

Cable Bay

Mercredi dernier, le temps étant vraiment beau, nous avons décidé d’aller faire une petite escapade à Cable Bay en début d’après-midi. Cable Bay se situe à 25 minutes de voiture au Nord Est de Nelson. Ce lieu doit son nom au premier cable télégraphique qui relia la Nouvelle Zélande au reste du monde via l’Australie. Une (presqu’) île, Pepin Island est reliée à la terre par une mince grève de galets qui sépare la pleine mer de la lagune. L’île est surtout habitée par des moutons!

Nous reviendrons une autre fois pour voir la lagune à marée haute.

Marahau

Le samedi suivant, sur les conseils de voisins, nous sommes allés à Marahau, petite station touristique qui est le point d’accès du parc national Abel Tasman (du nom du célèbre navigateur hollandais qui fut le premier Européen à poser le pied en Nouvelle Zélande)

Nous avons commencé par ramasser des coques (dont nous nous sommes régalés le soir) dans l’estuaire d’une petite rivière. Elles sont différentes de celles que l’on peut trouver en France.

Après un pique nique sur la grève séparant la mer de l’estuaire et un bain de mer pour les plus téméraires, nous avons emprunté le chemin côtier qui longe le parc naturel et d’où on peut voir de magnifiques paysages.

Les visites de la première semaine

La semaine dernière, nous avons profité de notre temps libre pour explorer les alentours. Nous étions particulièrement pressés de voir la mer.

Nous avons commencé par visiter le port de Nelson (marqueur à droite sur la carte en bas). Nous sommes allés sur le port de plaisance. Il y a de nombreux catamarans.

Nous sommes ensuite allés faire un tour sur la plage, à Tahunanui, au sud de la ville (marqueur au centre sur la carte). La plage est immense et magnifique à la tombée de la nuit! Il faisait un peu frais alors nous ne nous sommes pas baignés… Nous reviendrons!

Le samedi, nous avons profité du beau temps pour explorer la côte plus à l’Est. Nous sommes allés jusqu’à Mapua, petit village côtier qui était autrefois un embarcadère important. Les marchandises agricoles (pommes, fraises, lin etc.) produites dans l’arrière-pays étaient chargées sur des bateaux à destination de Nelson. Transporter les marchandises par la mer était plus simple à cette époque que par la route. 

L’ancien embarcadère est devenu une zone touristique très prisée des kiwis.

Cette première excursion était un avant goût des lieux sublimes que nous allons découvrir cette année!

Notre arrivée à Nelson

Notre voyage de 46 heures a débuté le 24 août en fin de matinée à Lanta. Mon père et Damien, un collègue, nous ont emmenés à l’aéroport avec nos nombreux bagages. Les deux voitures étaient bien pleines!

Nous avons commencé par un retard d’une heure sur notre vol Toulouse – Francfort! Heureusement sans conséquences pour la suite du voyage. Après quelques heures d’attente à Francfort nous sommes montés dans la soirée dans un Boing 777 à destination de Phuket en Thaïlande où nous avons atteri en fin de matinée. Après une escale, nous sommes repartis pour Bangkok où nous avons embarqué en soirée pour notre deuxième long courrier vers Auckland, dans un Boing 787 Dreamliner dernier cri. Arrivés dans la matinée à Auckland, nous avons passé les formalités d’arrivée sans problème puis avons attendu notre vol vers Nelson pendant plusieurs heures. Nous sommes arrivés à Nelson dans la soirée. Il faisait déjà nuit. Car en Nouvelle Zélande nous sommes actuellement à la fin de l’hiver (équivalent de fin février).

Nous sommes ensuite allés dans notre nouvelle maison qui nous attendait. En effet nous avons eu la chance d’entrer en contact avec Alain et Rebecca, un couple néo-zélandais habitant Nelson et souhaitant passer un an (minimum) en France et avec qui nous échangeons nos maisons! La maison, en bois est très agréable et typique de Nouvelle Zélande. Des photos suivront dans un prochain article.

Les premiers jours ont été consacrés aux démarches administratives, à la découverte des lieux…et à la récupération suite au décalage horaire!

Une rue de Nelson

L’origine

L’idée nous est venue par surprise, un soir de novembre 2017. Et si nous prenions une année sabbatique pour partir à l’aventure? Une année de pause après quinze ans de boulot? Nous avions bien eu quelques rêves de grand large auparavant, mais de façon passagère et sans cette détermination à passer à l’acte.

Donc en ce soir de novembre, nos esprits se sont emballés, et nous avons développé le rêve dans nos têtes. Rapidement une destination s’est dessinée: la Nouvelle-Zélande!

Pourquoi la Nouvelle Zélande? nous ont demandé nombre d’entre vous. Et pourquoi pas la Nouvelle-Zélande?

Tentons quand même une réponse:

Les paysages sublimes de Nouvelle-Zélande nous font rêver, nous qui aimons la mer, la montagne, les grands espaces, la randonnée, la nature.

La Nouvelle Zélande c’est loin. Très loin même de la France. Le plus loin possible. Et c’est une bonne chose que de se mettre à l’écart pendant cette année que nous souhaitons vivre en retrait avec un peu moins de confort matériel, une année de ressourcement, recentrée sur la famille.

Et puis vous le savez: on parle anglais en Nouvelle Zélande. De quoi revenir tous les cinq (presque) bilingue! Un atout futur pour nos enfants et pour nous aussi.

Voilà. Nous nous sommes ensuite donnés deux mois pour réfléchir, valider le lieu, la faisabilité. Mais dans nos têtes nous étions déjà un peu là bas. Et puis si on attend d’être sûrs de tout avant de se décider, on ne fait jamais rien! Il y a forcément une part de risque. Nous l’avons pris. Le 31 décembre nous avons dit « Let’s go to NZ!!! »