Nous ne pouvons pas résister au plaisir de vous partager notre sélection des meilleures photos de notre année en Nouvelle Zélande. N’hésitez pas à nous indiquer celle que vous préférez dans les commentaires!
Nos deux derniers mois ont été plutôt studieux avec un rythme soutenu pour terminer le programme de l’école à la maison de Clarence et Léon et les activités des uns et des autres, mais il restait deux sorties que nous voulions absolument faire avant de partir: la Golden Bay et St Arnaud.
C’est fin mai que nous sommes partis pour la Golden Bay, cette magnifique région au Nord Ouest de Nelson, très prisée des Kiwis en été. Nous avons préféré attendre l’automne pour profiter des belles couleurs d’automne et nous n’avons par été déçus!
Golden Bay
La plage de Pohara
Le camping et ses cabines
Dernière baignade
Drôle d’endroit pour dancer
Les sources de Te Waikoropupu
la rivière Takaka
la rivière Anatoki
Pīwakawaka (Rhipidure à collier)
Les palmiers fougères
Totaranui
Quelques jours plus tard, lors d’un beau et froid dimanche de juin, nous sommes partis vers les lacs de Nelson, situés dans les montagnes situées au Sud Ouest de Nelson. Nous avons fait une randonnée au bord du lac Rotoiti.
St Arnaud
Cimes enneigées
Berges du lac sous le givre
Anguilles locales
Vue depuis le Mont Robert
Quelques jours avant notre départ nous avons fait une dernière sortie en famille autour de Nelson. Nous avons roulé pendant 25 km et personne n’a faibli!
Le week end du 19 au 21 janvier, profitant de la présence de la mère d’Aurélie, nous sommes allés à Kaikoura, sur la côte Est, au Nord de l’île du Sud, à un peu plus de 3 heures de route de Nelson. La route était dépaysante. La végétation, plutôt tropicale dans la région de Nelson, laisse peu à peu la place à une végétation beaucoup plus rase. Les collines et les montagnes environnant Kaikoura sont arides. La côte minérale et découpée ainsi que la couleur blanche des roches contraste avec le bleu de la mer. La région a subi un fort tremblement de terre en 2016 (magnitude 7,8) qui a surélevé le sol de 70 cm! Cela a considérablement changé la physionomie de la côte. Les roches blanches que l’on voit étaient avant immergées.
Avant d’arriver à Kaikoura nous avons traversé une localité nommée Clarence! Une pause photo s’est imposée.
Kaikoura est une petite station balnéaire assez courue des touristes étrangers. On y trouve de grandes plages de galets gris très fins. Elle est connue pour ses baleines et ses dauphins que l’on peut observer de très près. C’est, paraît-il, un des meilleurs endroits dans le monde pour le faire. Une importante activité baleinière s’est développée au 19ème siècle et a perduré jusqu’au milieu du 20ème. La présence de nombreux mammifères marins s’explique par l’existence d’une fosse océanique non loin des côtes. Il subsiste également à Kaikoura une activité de pêche centrée sur les langoustes et les ormeaux. Le centre ville, récent, comme dans toutes les villes de Nouvelle-Zélande, n’a rien de rare.
Cette fois nous n’avons pas campé mais avons loué un cottage situé en front de mer, et qui s’est avéré très confortable et bien équipé. Il y avait notamment deux kayaks à disposition et nous les avons essayés pour la plus grande joie de tous!
Le lendemain nous avons pris un bateau pour aller à la rencontre de dauphins. Magnifique! Quelques images valent mieux qu’un long discours.
Le lundi avant de repartir, nous avons fait une marche sur la péninsule de Kaikoura. Le paysage rappelle la Bretagne, avec des falaises, des landes, de nombreux oiseaux.
Vue depuis la maisonVirée en kayakVoguons vers les dauphinsLangousteOtaries à fourrure
Depuis début novembre nous attendions que la météo nous annonce une weekend idéal pour aller à l’assaut de la pointe Nord de l’île du Sud: ce fut le weekend du 7 au 9 décembre. Pendant que les gilets jaunes mettaient la France sans dessus dessous, nous explorions les grands espaces!
Arrivés le vendredi soir, nous avons planté la tente à Puponga, dernier hameau avant la pointe. Nous avons commencé à explorer les lieux sous un magnifique coucher de soleil.
Le lendemain nous nous sommes engagés sur la pointe. Farewell spit est une langue de sable de 35 km qui protège au sud la baie de Nelson des vents et courants impétueux de l’océan pacifique situé au nord. L’endroit, exceptionnel, est préservé. C’est un lieu privilégié pour observer les oiseaux qui s’y regroupent en masse. Certains oiseaux migrateurs viennent d’Amérique ou de Russie. Nous avons surtout vu des cygnes noirs. Plus on s’avance, plus la pointe est désertique: les pâturages cèdent la place aux aux buissons puis aux dunes.
Le rivage, côté baieCa craque quand on marcheLe cow boyLes dunesL’océan en arrière planUn phoque Plage côté océan
Une vidéo en bonus:
Le lendemain, nous sommes allés explorer la côte nord un peu plus à l’ouest. Nous sommes d’abord allés voir « Cape Farewell », la partie la plus au Nord, nommée ainsi par le navigateur Abel Tasman quand il quitta la Nouvelle Zélande après l’avoir explorée (Cape Farewell=terre d’adieu). Nous avons observé des bébés phoques.
Nous sommes ensuite allés vers la magnifique plage de Wharariki. Des paysages à couper le souffle…et un vent à écorner des bœufs! De quoi nous faire ressentir ce que doit être une tempête de sable dans le désert: le sable s’infiltre partout, on peine à avancer. On se sent bien petit face aux éléments de la nature. Nous avons réussi à pique-niquer à l’abri dans un repli de la dune mais n’avons pas pu rester sur la plage à cause du vent.
Cape FarewellLes bébés phoquesLa plage Wharariki
Ensuite, en repartant, nous nous sommes arrêtés à Parapara dans la Golden Bay où nous avons ramassé des coquillages qu’on appelle des pipis (!) et qui ressemblent à des palourdes. Un régal!
Les deux derniers dimanches ont été ensoleillés et nous en avons profité pour les passer au bord de la mer.
Le premier dimanche nous sommes allés à Rabbit Island, une presqu’île proche de Nelson connue pour sa très belle plage et ses prairies idéales pour pique niquer ou jouer avec les enfants. Au programme: balade sur la plage et en forêt, partie de foot et baignade (pour Clarence).
En photos:
Huîtrier variable
Dimanche dernier nous sommes allés à Okiwi Bay, une petite anse située au Nord Est de Nelson, dans la région des Malborough Sounds. La baie est magnifique et nous étions presque seuls.
En guise d’apéro nous avons dégusté des huîtres directement sur le rocher. Excellentes!
En Nouvelle Zélande, le camping semble être le le moyen privilégié pour passer ses vacances et découvrir le pays. Tous les Kiwis sont équipés et il y a de nombreux campings un peu partout, dans des cadres souvent idylliques. Il y a peu de logements de vacances en dur et les rares qui existent sont pris d’assaut pendant la haute saison. Dans les campings il y a bien parfois quelques « cabines » à louer: il s’agit de petits mobilhomes ne comprenant que des couchages. Mais là aussi il faut réserver très en avance. Alors pas le choix: nous devrons camper quand nous ferons nos tours de l’île du Sud et du Nord! Et donc il faut s’entraîner d’ici les grandes vacances, pour le plus grand plaisir des enfants !
L’occasion s’est présentée lundi dernier, le 22 octobre, qui était férié en NZ. C’était la fête du travail. La semaine précédente nous avons acheté du matériel: tente, camping gaz, matelas; et des voisins nous ont prêté ce qu’il nous manquait. Nous sommes retournés à Marahau où nous avions été le mois dernier et nous avons planté la tente au camping à la ferme « Old Mac Donald ». Dans ce camping on peut voir des lamas, des taureaux qui n’ont pas l’air commodes et des chevaux de trait. Les enfants ont bravé leur peur pour leur donner de l’herbe à manger! Mention spéciale pour Clarence!
Le soir…
A 10 m de notre tente
…et le matin
L’après-midi nous sommes retournés sur le sentier côtier du parc Abel Tasman et nous avons pu aller un peu plus loin que la dernière fois. Toujours aussi beau!
Le lendemain, après avoir déplanté la tente nous sommes retournés à Kaiteriteri où nous avons profité de la plage. Avec l’aide de Clarence, j’ai ramassé des moules, les fameuses grosses moules vertes dont vous nous avons déjà parlé.
Après deux semaines de pause, nous avons repris nos explorations et avons passé la journée de dimanche à Kaiteriteri, une petite baie située à une heure au nord ouest de Nelson. Cette station balnéaire est prisée des habitants de Nelson. En effet c’est une petite plage au sable fin de couleur orangée et bien abritée.
A peine arrivés, nous sommes allés nous renseigner sur les locations de kayak de mer mais nous avons finalement acheté des billets pour une traversée en bateau à destination d’un lieu accessible uniquement à pied ou en bateau, Anchorage, situé en plein cœur du parc national Abel Tasman.
Toute la famille a apprécié cette petite croisière qui nous a permis de prendre un grand bol d’air marin et d’observer quelques phoques s’amusant sur les cailloux du rivage de l’île d’Adèle. Cette île a été nommée ainsi par le célèbre explorateur français Dumont d’Urville en hommage à sa femme. Dumont d’Urville est le premier Européen a voir posé le pied en Antarctique. Lors de son périple il est passé par la Nouvelle Zélande et en a profité pour cartographier une partie de ses côtes.
A notre arrivée sur la belle plage d’Anchorage, nous avons pique-niqué en compagnie de plusieurs mouettes gourmandes.
Toute la famille s’est baignée sauf la photographe. Puis nous avons emprunté le chemin côtier pour une petite balade.
De retour à Kaiteriteri, les enfants nous ont attirés jusqu’à une tyrolienne. Après quelques traversées, nous sommes allés ramasser des coques pour notre dîner.
Samedi dernier, profitant du beau temps, nous avons repris la voiture et sommes partis explorer la région au Nord Est de Nelson: les Marlborough Sounds (sound = bras de mer en français). Il s’agit d’un vaste réseau de vallées et montagnes envahies par la mer suite à l’affaissement de la plaque tectonique à cet endroit.
Sur le chemin, nous avons fait une halte à Pelorus Bridge, qui comme son nom l’indique est un pont qui surplombe la rivière Pelorus. Cinq minutes de marche depuis de parking nous amènent au bord de la rivière à l’eau cristalline où nous nous serions bien baignés si la température de l’eau n’avait pas été aussi froide.
Nous avons poursuivi notre route jusqu’à Havelock. A notre arrivée nous avons été surpris par ce paysage très inhabituel: des montagnes immergées dans la mer. C’était très calme. Nous avons regardé les bateaux dans le port puis avons pique niqué sur la hauteur. Havelock est réputée pour sa production de moule vertes. Cette grosse moule (elle mesure environ 10 cm) n’est produite qu’en Nouvelle Zélande. Elle est connue pour ses vertus anti-inflammatoires et est exportée dans le monde entier. Havelock est ainsi la capitale mondiale de la moule verte!
Le bateau de rêve de Léon
Ensuite nous avons emprunté une belle petite route étroite, Charlotte’s Queen drive, qui longe un bras de mer et mène jusqu’à Picton, ville d’où l’on peut embarquer pour rejoindre l’île du Nord.
Au retour, sous la pression des enfants, nous nous sommes arrêtés le temps de prendre un petit bain à Momorangi Bay.
Mercredi dernier, le temps étant vraiment beau, nous avons décidé d’aller faire une petite escapade à Cable Bay en début d’après-midi. Cable Bay se situe à 25 minutes de voiture au Nord Est de Nelson. Ce lieu doit son nom au premier cable télégraphique qui relia la Nouvelle Zélande au reste du monde via l’Australie. Une (presqu’) île, Pepin Island est reliée à la terre par une mince grève de galets qui sépare la pleine mer de la lagune. L’île est surtout habitée par des moutons!
Nous reviendrons une autre fois pour voir la lagune à marée haute.
Marahau
Le samedi suivant, sur les conseils de voisins, nous sommes allés à Marahau, petite station touristique qui est le point d’accès du parc national Abel Tasman (du nom du célèbre navigateur hollandais qui fut le premier Européen à poser le pied en Nouvelle Zélande)
Nous avons commencé par ramasser des coques (dont nous nous sommes régalés le soir) dans l’estuaire d’une petite rivière. Elles sont différentes de celles que l’on peut trouver en France.
Après un pique nique sur la grève séparant la mer de l’estuaire et un bain de mer pour les plus téméraires, nous avons emprunté le chemin côtier qui longe le parc naturel et d’où on peut voir de magnifiques paysages.