Notre arrivée à Nelson

Notre voyage de 46 heures a débuté le 24 août en fin de matinée à Lanta. Mon père et Damien, un collègue, nous ont emmenés à l’aéroport avec nos nombreux bagages. Les deux voitures étaient bien pleines!

Nous avons commencé par un retard d’une heure sur notre vol Toulouse – Francfort! Heureusement sans conséquences pour la suite du voyage. Après quelques heures d’attente à Francfort nous sommes montés dans la soirée dans un Boing 777 à destination de Phuket en Thaïlande où nous avons atteri en fin de matinée. Après une escale, nous sommes repartis pour Bangkok où nous avons embarqué en soirée pour notre deuxième long courrier vers Auckland, dans un Boing 787 Dreamliner dernier cri. Arrivés dans la matinée à Auckland, nous avons passé les formalités d’arrivée sans problème puis avons attendu notre vol vers Nelson pendant plusieurs heures. Nous sommes arrivés à Nelson dans la soirée. Il faisait déjà nuit. Car en Nouvelle Zélande nous sommes actuellement à la fin de l’hiver (équivalent de fin février).

Nous sommes ensuite allés dans notre nouvelle maison qui nous attendait. En effet nous avons eu la chance d’entrer en contact avec Alain et Rebecca, un couple néo-zélandais habitant Nelson et souhaitant passer un an (minimum) en France et avec qui nous échangeons nos maisons! La maison, en bois est très agréable et typique de Nouvelle Zélande. Des photos suivront dans un prochain article.

Les premiers jours ont été consacrés aux démarches administratives, à la découverte des lieux…et à la récupération suite au décalage horaire!

Une rue de Nelson

Notre voyage Toulouse-Nelson

Pour commencer il faut nous rendre à l’aéroport. Deux voitures sont nécessaires pour transporter 5 grands bagages et 5 bagages à main. Le papa de François-Yves et Damien, un collègue de François-Yves nous accompagnent gentiment à l’aéroport de Blagnac à Toulouse et nous aident à transporter l’ensemble des bagages pour l’enregistrement. Ensuite ils nous laissent et nous déjeunons avant de passer au filtre. François-Yves se rend alors compte qu’il a oublié son téléphone…

Toulouse-Francfort

Une fois le filtre passé, nous nous sentons déjà un peu partis. Nous sommes près de nous envoler. Le voyage s’annonce long (46 heures porte à porte). Premier vol à 14h45 (mais retardé d’une heure): Toulouse – Francfort. Dans cet avion les enfants sont tout excités et chacun peut avoir une place près du hublot car l’avion est assez vide.

Deuxième vol: Francfort – Phuket. La taille de l’avion est plus conséquente (B 777) et il y a les écrans tant attendus par les enfants, notamment Léon. Nous nous préparons à passer une nuit dans cet avion et apprécions les coussins et les couvertures qui sont mis à disposition. Brieuc passe une très bonne nuit, c’est lui qui a le plus de place grâce à sa petite taille! Clarence et Léon quant à eux, regardent plusieurs films puis dorment. Nous avons un repas le soir et un petit-déjeuner le matin. Nous arrivons en Thaïlande aux alentours de midi. Nous devons sortir de l’avion à notre grande surprise alors que nous reprenons le même avion direction Bangkok. À Bangkok, après une petite pause, nous montons dans un avion plus moderne que le précédent (B 787) pour le deuxième long trajet: Bangkok – Auckland. Le trajet se passe bien. Aurélie et François-Yves regardent un film tandis que Clarence et Léon font principalement des jeux sur la tablette et Brieuc écoute des chansons.

Arrivée à Auckland à l’heure. Nous récupérons nos 5 bagages sans problème. Il s’agit maintenant de passer la douane et le contrôle des bagages, ce qui à l’avance nous paraît une étape délicate. Nous avons même « loué » un billet de retour au cas où on nous le demanderait. Nous passons la douane très facilement. On ne nous demande que le visa puis la vérification des bagages se passe également sans problème. On nous demande de sortir qu’une seule paire de chaussures de montagne pour vérifier leur état de propreté (habitude très courante!), ce que nous apprécions car nos bagages sont plus que pleins. Après, nous rejoignons à pied l’aérogare pour les vols intérieurs car il nous reste notre dernier vol Auckland – Nelson. Nelson se trouve au nord de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Nous avons plus de 4 heures d’attente et la fatigue arrive. Jusque-là le voyage était bien supporté par chacun mais là nous attendons par terre et chacun s’endort tour à tour sauf Clarence. Enfin nous montons dans le dernier avion du trajet, un petit avion à hélices, très sonore ! Nous tombons tous de sommeil et nous nous endormons malgré le bruit!

Arrivée à Nelson

Arrivée de nuit à Nelson vers 18h45. Nous prenons un taxi bus qui nous amène directement chez nous au 43 Seymour avenue. Nous découvrons notre maison; elle est toute éclairée et le feu est allumé dans la cheminée, grâce à nos voisins, Gary et Jill. Ça y est, nous sommes dans notre nouveau « chez nous ». Nous ne tardons pas à nous coucher pour une bonne nuit de sommeil.

Nous y sommes!!!

Les derniers jours avant le départ

Voici quelques mots pour résumer les derniers jours dans notre maison de Balma: TRAVAUX – RANGEMENT – CARTONS – TRI – MENAGE.

Ce fut intense et très fatigant. Mais le bon côté des choses est que nous aurons une maison rangée, propre et moins pleine qu’avant, à notre retour.

Nos deux poules Lirette et Macaronne ont trouvé de nouveaux hôtes. Elles passeront l’année chez Seb, Eva, Nils, Elin et Astrid. Nous sommes sûrs qu’ils prendront soin d’elles et espérons qu’elles continueront de pondre de bons oeufs!

A partir du lundi 20 au soir, nous avons passé quelques jours à Lanta chez le papa de FY pour nous reposer, boucler les bagages et régler les derniers aspects administratifs.

Le compte à rebours avance… Le départ est tout proche!

Les préparatifs

A la maison tout le monde fait quelque chose : papa fait des travaux et jardine, maman fait les cartons et range et les enfants aident. Plus on avance plus on se rend compte que c’est bientôt le départ. Il faut se dépêcher !

Rencontre avec Alain et Rebecca

Nous avons eu la chance de trouver une famille franco-néozélandaise pour effectuer un échange de maison Balma / Nelson (NZ) pour une durée d’un an. Incroyable!!! 

Nous avons rencontré Alain en juin. Sa femme Rebecca ainsi que leurs deux enfants Emi et Jule sont arrivés en août. Nous avons eu la grande joie de passer un moment tous les neuf début août pour faire connaissance. C’était un moment très convivial. Nous leur avons fait visiter notre maison et également le quartier.

Par cette rencontre, Clarence, Léon et Brieuc réalisent plus facilement qui va habiter dans « leur » maison de Balma. Emi et Jule peuvent également se projeter davantage.

L’origine

L’idée nous est venue par surprise, un soir de novembre 2017. Et si nous prenions une année sabbatique pour partir à l’aventure? Une année de pause après quinze ans de boulot? Nous avions bien eu quelques rêves de grand large auparavant, mais de façon passagère et sans cette détermination à passer à l’acte.

Donc en ce soir de novembre, nos esprits se sont emballés, et nous avons développé le rêve dans nos têtes. Rapidement une destination s’est dessinée: la Nouvelle-Zélande!

Pourquoi la Nouvelle Zélande? nous ont demandé nombre d’entre vous. Et pourquoi pas la Nouvelle-Zélande?

Tentons quand même une réponse:

Les paysages sublimes de Nouvelle-Zélande nous font rêver, nous qui aimons la mer, la montagne, les grands espaces, la randonnée, la nature.

La Nouvelle Zélande c’est loin. Très loin même de la France. Le plus loin possible. Et c’est une bonne chose que de se mettre à l’écart pendant cette année que nous souhaitons vivre en retrait avec un peu moins de confort matériel, une année de ressourcement, recentrée sur la famille.

Et puis vous le savez: on parle anglais en Nouvelle Zélande. De quoi revenir tous les cinq (presque) bilingue! Un atout futur pour nos enfants et pour nous aussi.

Voilà. Nous nous sommes ensuite donnés deux mois pour réfléchir, valider le lieu, la faisabilité. Mais dans nos têtes nous étions déjà un peu là bas. Et puis si on attend d’être sûrs de tout avant de se décider, on ne fait jamais rien! Il y a forcément une part de risque. Nous l’avons pris. Le 31 décembre nous avons dit « Let’s go to NZ!!! »