Farewell Spit

Depuis début novembre nous attendions que la météo nous annonce une weekend idéal pour aller à l’assaut de la pointe Nord de l’île du Sud: ce fut le weekend du 7 au 9 décembre. Pendant que les gilets jaunes mettaient la France sans dessus dessous, nous explorions les grands espaces!

Arrivés le vendredi soir, nous avons planté la tente à Puponga, dernier hameau avant la pointe. Nous avons commencé à explorer les lieux sous un magnifique coucher de soleil.

Le lendemain nous nous sommes engagés sur la pointe. Farewell spit est une langue de sable de 35 km qui protège au sud la baie de Nelson des vents et courants impétueux de l’océan pacifique situé au nord. L’endroit, exceptionnel, est préservé. C’est un lieu privilégié pour observer les oiseaux qui s’y regroupent en masse. Certains oiseaux migrateurs viennent d’Amérique ou de Russie.  Nous avons surtout vu des cygnes noirs. Plus on s’avance, plus la pointe est désertique: les pâturages cèdent la place aux aux buissons puis aux dunes.  

Une vidéo en bonus:

Le lendemain, nous sommes allés explorer la côte nord un peu plus à l’ouest. Nous sommes d’abord allés voir « Cape Farewell », la partie la plus au Nord, nommée ainsi par le navigateur Abel Tasman quand il quitta la Nouvelle Zélande après l’avoir explorée (Cape Farewell=terre d’adieu). Nous avons observé des bébés phoques.

Nous sommes ensuite allés vers la magnifique plage de Wharariki. Des paysages à couper le souffle…et un vent à écorner des bœufs! De quoi nous faire ressentir ce que doit être une tempête de sable dans le désert: le sable s’infiltre partout, on peine à avancer. On se sent bien petit face aux éléments de la nature. Nous avons réussi à pique-niquer à l’abri dans un repli de la dune mais n’avons pas pu rester sur la plage à cause du vent.

Ensuite, en repartant, nous nous sommes arrêtés à Parapara dans la Golden Bay où nous avons ramassé des coquillages qu’on appelle des pipis (!)  et qui ressemblent à des palourdes. Un régal!

Notre première nuit de camping

En Nouvelle Zélande, le camping semble être le le moyen privilégié pour passer ses vacances et découvrir le pays. Tous les Kiwis sont équipés et il y a de nombreux campings un peu partout, dans des cadres souvent idylliques. Il y a peu de logements de vacances en dur et les rares qui existent sont pris d’assaut pendant la haute saison. Dans les campings il y a bien parfois quelques « cabines » à louer: il s’agit de petits mobilhomes ne comprenant que des couchages. Mais là aussi il faut réserver très en avance. Alors pas le choix: nous devrons camper quand nous ferons nos tours de l’île du Sud et du Nord! Et donc il faut s’entraîner d’ici les grandes vacances, pour le plus grand plaisir des enfants !

L’occasion s’est présentée lundi dernier, le 22 octobre, qui était férié en NZ. C’était la fête du travail. La semaine précédente nous avons acheté du matériel: tente, camping gaz, matelas; et des voisins nous ont prêté ce qu’il nous manquait. Nous sommes retournés à Marahau où nous avions été le mois dernier et nous avons planté la tente au camping à la ferme « Old Mac Donald ». Dans ce camping on peut voir des lamas, des taureaux qui n’ont pas l’air commodes et des chevaux de trait. Les enfants ont bravé leur peur pour leur donner de l’herbe à manger! Mention spéciale pour Clarence!

L’après-midi nous sommes retournés sur le sentier côtier du parc Abel Tasman et nous avons pu aller un peu plus loin que la dernière fois. Toujours aussi beau!

Le lendemain, après avoir déplanté la tente nous sommes retournés à Kaiteriteri où nous avons profité de la plage. Avec l’aide de Clarence, j’ai ramassé des moules, les fameuses grosses moules vertes dont vous nous avons déjà parlé.