Ile du Nord #8: Epilogue

Après le parc Tongariro, nous avons roulé sur une belle route dans les terres, sans village à traverser, ce qui a été plutôt rare de puis le début de notre périple dans l’île du Nord. Nous avons rejoint la périphérie de Palmerston North puis la côte ouest jusqu’à Paekakariki, village situé à une quarantaine de minutes au nord de Wellington. Nous y avons passé la soirée, la nuit et une partie de la matinée du lendemain. La plage était très agréable, nous avons pu y observer de nombreux pêcheurs équipés d’une longue ligne (palangre) à laquelle sont accrochés une bonne vingtaine d’hameçons. La tête de ligne est entraînée vers le large au moyen d’un flotteur motorisé en forme de requin! La ligne est ramenée au bout d’une heure ou une heure trente. Nous n’avions jamais vu un tel système. Les poissons pêchés étaient beaux et de grande taille! Nous avons aussi profité de cette mer si calme pour nous baigner. C’était notre dernière baignade sur l’île du Nord! En face de cette plage se trouve une île nommée Kapiti island. Ensuite nous avons rejoint en voiture Wellington pour prendre le ferry et rejoindre Picton. La traversée a été fort agréable. Nous avons profité du beau temps et sommes restés à l’extérieur tout le long du trajet en admirant Wellington sous un beau soleil puis les Malborough Sounds sur l’île du Sud. Nous avons également sympathisé avec deux couples français en vacances en Nouvelle Zélande.

Arrivés à Picton en fin d’après-midi, nous avons retrouvé à la tombée de la nuit notre chère petite ville de Nelson et notre maison .

Nous avons terminé un beau voyage sur l’île du Nord. Notre coup de cœur a été la région du Northland. Nous avons apprécié les nombreuses baignades dans la mer durant ce séjour, les températures assez élevées comparativement à l’île du Sud un mois plus tôt. La grande période touristique étant terminée, nous avons apprécié le peu de fréquentation des campings.

Nous avons tous les cinq largement fait progresser nos talents de campeurs! Nous avons planté et déplanté la tente onze fois durant ces trois semaines et toute la famille a participé. Autant être efficace, cela laissait plus de temps pour jouer et découvrir le pays! Le temps de montage et démontage a dû être divisé par deux entre les premiers jours dans l’île du Sud et ce séjour! Idem pour le remplissage du coffre, où à la fin le moindre objet avait sa place attitrée!

L’île du Nord et l’île du Sud sont deux îles bien différentes, la première étant beaucoup plus peuplée. Les paysages sont moins spectaculaires dans l’île du Nord mais certains lieux ciblés sont superbes. L’île du Nord offre des lieux de baignade et plage très nombreux tandis que l’île du Sud comprend plus de massifs montagneux.

Nous pouvons dire que nous connaissons aujourd’hui mieux la Nouvelle Zélande que la France! Finalement nous connaissons plus de lieux en NZ que la majorité des Kiwis. Nos enfants seront montés dans la tour d’Auckland avant de monter dans la tour Eiffel! Nous voulions profiter de ce grand séjour au bout du monde pour découvrir au maximum de ce pays et nous l’avons fait avec joie et émerveillement.

Nous voici maintenant à Nelson pour trois mois plus calmes. L’automne arrive petit à petit et nous allons bientôt reprendre nos feux de bois dans la maison!

L’île du Nord #1: Wellington

Après deux semaines à Nelson, bien occupés entre les rangements, les cours, l’anniversaire de Clarence puis celui de Brieuc, nous sommes repartis tous les cinq pour de nouvelles aventures dans l’île du Nord. Les bagages ont été vite bouclés: sacs de voyage, duvets, tente, camping gaz ont repris leur place dans la voiture! Nous avons quitté Nelson lundi 11 mars au matin direction Picton pour prendre le ferry et nous rendre ainsi à Wellington située au sud de l’île du nord. Cela a été une sacrée expérience pour les enfants de monter avec notre voiture dans le bateau. La traversée a duré trois heures trente, la mer était calme. Les enfants ont passé du temps dans la salle de jeux du bateau comprenant notamment des tablettes de jeux et la télé pour leur plus grand plaisir! Quant à nous, nous en avons profité pour bouquiner. Quelques temps avant notre arrivée à Wellington, nous avons aperçu quelques petits dauphins d’Hector dans la mer.

Wellington, capitale politique et administrative du pays, se situe entre le port et les collines qui entourent la baie. C ‘est une ville très animée. De nombreuses terrasses et restaurants longent le port. A notre arrivée, nous nous sommes baladés sur le front de mer, avons aperçu le célèbre musée Te Papa, puis nous sommes rentrés à notre hôtel par les rues commerçantes.

Le mardi matin nous avons visité le musée Te Papa. Il s’agit d’un très grand musée national, Te papa signifie « le lieu des trésors » en maori. Son bâtiment, imposant en bord de mer, comprend différents niveaux qui présentent la Nouvelle Zélande d’un point de vue géologique et géographique, puis historique et culturel. Nous nous sommes attardés dans le niveau expliquant l’histoire de la Nouvelle Zélande depuis l’arrivée des Maoris vers 1200 venant des îles lointaines du Pacifique par canots à voile et puis l’arrivée des premiers européens vers 1800. Nous avons également passé du temps au musée dans la partie consacrée aux trésors maoris. Nous avons pu admirer de superbes canots à voile, des sculptures maories en bois, des maisons dont le toit était fait en feuilles de palmier… et une copie d’un extrait du fameux traité de Waitangi signé entre les Maoris et la couronne britannique le 6 février 1840 et accordant aux deux partis une souveraineté partagée sur la Nouvelle Zélande en contrepartie de la protection par la couronne britannique vis à vis d’agresseurs extérieurs (comme les Français par exemple…). Ce traité fût signé à la fois en langue maorie et en langue anglaise, ce qui sur certains points laisse place à l’interprétation et à quelques controverses..

Wellington n’est pas une ville très dense sauf le cœur du centre ville. On peut vite en sortir et rejoindre la côte sud qui semble très agréable.

Dans l’après-midi, nous nous sommes rendus à quelques kilomètres en dehors du centre de Wellington au monastère des sœurs de la compassion, ordre fondé en 1872 par Suzanne Aubert, une sœur missionnaire Française d’origine lyonnaise qui a consacré sa vie aux plus pauvres et s’est notamment beaucoup occupée des Maoris. Elle a été une personne majeure dans l’expansion du catholicisme en Nouvelle Zélande. Elle pourrait devenir la première sainte néo-zélandaise d’ici quelque années si son procès en béatification va à son terme.