Après deux semaines à Nelson, bien occupés entre les rangements, les cours, l’anniversaire de Clarence puis celui de Brieuc, nous sommes repartis tous les cinq pour de nouvelles aventures dans l’île du Nord. Les bagages ont été vite bouclés: sacs de voyage, duvets, tente, camping gaz ont repris leur place dans la voiture! Nous avons quitté Nelson lundi 11 mars au matin direction Picton pour prendre le ferry et nous rendre ainsi à Wellington située au sud de l’île du nord. Cela a été une sacrée expérience pour les enfants de monter avec notre voiture dans le bateau. La traversée a duré trois heures trente, la mer était calme. Les enfants ont passé du temps dans la salle de jeux du bateau comprenant notamment des tablettes de jeux et la télé pour leur plus grand plaisir! Quant à nous, nous en avons profité pour bouquiner. Quelques temps avant notre arrivée à Wellington, nous avons aperçu quelques petits dauphins d’Hector dans la mer.
Wellington, capitale politique et administrative du pays, se situe entre le port et les collines qui entourent la baie. C ‘est une ville très animée. De nombreuses terrasses et restaurants longent le port. A notre arrivée, nous nous sommes baladés sur le front de mer, avons aperçu le célèbre musée Te Papa, puis nous sommes rentrés à notre hôtel par les rues commerçantes.
Le mardi matin nous avons visité le musée Te Papa. Il s’agit d’un très grand musée national, Te papa signifie « le lieu des trésors » en maori. Son bâtiment, imposant en bord de mer, comprend différents niveaux qui présentent la Nouvelle Zélande d’un point de vue géologique et géographique, puis historique et culturel. Nous nous sommes attardés dans le niveau expliquant l’histoire de la Nouvelle Zélande depuis l’arrivée des Maoris vers 1200 venant des îles lointaines du Pacifique par canots à voile et puis l’arrivée des premiers européens vers 1800. Nous avons également passé du temps au musée dans la partie consacrée aux trésors maoris. Nous avons pu admirer de superbes canots à voile, des sculptures maories en bois, des maisons dont le toit était fait en feuilles de palmier… et une copie d’un extrait du fameux traité de Waitangi signé entre les Maoris et la couronne britannique le 6 février 1840 et accordant aux deux partis une souveraineté partagée sur la Nouvelle Zélande en contrepartie de la protection par la couronne britannique vis à vis d’agresseurs extérieurs (comme les Français par exemple…). Ce traité fût signé à la fois en langue maorie et en langue anglaise, ce qui sur certains points laisse place à l’interprétation et à quelques controverses..
Wellington n’est pas une ville très dense sauf le cœur du centre ville. On peut vite en sortir et rejoindre la côte sud qui semble très agréable.
Dans l’après-midi, nous nous sommes rendus à quelques kilomètres en dehors du centre de Wellington au monastère des sœurs de la compassion, ordre fondé en 1872 par Suzanne Aubert, une sœur missionnaire Française d’origine lyonnaise qui a consacré sa vie aux plus pauvres et s’est notamment beaucoup occupée des Maoris. Elle a été une personne majeure dans l’expansion du catholicisme en Nouvelle Zélande. Elle pourrait devenir la première sainte néo-zélandaise d’ici quelque années si son procès en béatification va à son terme.




Ce coeur de baleine est un vrai labyrinthe 








